Le conflit conjugal et conflit parental est un sujet souvent axé sur la vie quotidienne des enfants. Des problématiques récurrentes sur :
- choix d’orientation scolaire,
- éducation religieuse,
- décisions relatives à la santé de l’enfant,
- choix des activités extra-scolaires…
Les parents doivent s’entendre pour offrir la meilleure éducation possible à leur enfant. Toutefois, naviguer dans le paysage de la parentalité après un divorce peut être difficile. Surtout lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concernant l’éducation de leur enfant. Deux ménages différents, deux modes de vie différents et deux visions distinctes. Deux visions de ce qui est le mieux pour leur enfant peuvent souvent conduire à des conflits douloureux. Lorsque des désaccords surviennent, les parents peuvent se retrouver angoissés et dépassés et oublient que le divorce n’enlèvent pas leurs obligations envers leur enfant. Malgré ces frustrations, il existe des stratégies et des points à connaitre que les parents divorcés peuvent employer pour atteindre un équilibre.
Avec un peu de compréhension et de compromis, il est possible pour les deux parties de parvenir à un accord. Ainsi, ils garantissent ainsi que leur enfant reçoit la meilleure éducation possible dans un environnement sain et favorable.
Maître OUGHCHA Karema a accepté de répondre ainsi à 3 questions fréquentes sur les problématiques que vous rencontrez avec votre ex conjoint sur le point des enfants.
Vous trouverez ainsi les réponses à vos 3 questions les plus fréquentes les conflits qui peuvent subvenir concernant les enfants, leur éducation et leur entretien.
Alors n’hésitez pas à commenter ou contacter Maître OUGHCHA Karema pour de plus amples informations.
Question 1 : Mon fils veut faire du foot dans un club, mais quand j’en parle à mon ex, il refuse de prendre en charge les frais? Que dois-je faire?
Réponse 1 : L’autorité parentale conjointe implique que chaque décision concernant l’enfant doit être prise en commun par les parents.
A défaut d’accord, il sera nécessaire de saisir le juge aux affaires familiales.
La contribution à l’entretien et l’éducation de l’enfant que doit verser le parent ne couvre pas de manière générale les frais extra-scolaires, tels que les frais liés à l’activité de football.
En cas de refus, il est donc nécessaire de solliciter auprès du juge la participation des parents aux frais dits extra-scolaires, des frais médicaux non remboursés.
Question 2 : Mon fils a fait des problèmes à l’école, et si mon ex l’apprend, il va demander à changer la garde. Je peux lui cacher?
Réponse 2 : L’exercice en commun de l’autorité parentale implique que les parents doivent, jusqu’à la majorité des enfants, notamment s’informer réciproquement, dans le souci d’une indispensable communication, sur l’organisation de la vie scolaire, médicale, sportive, culturelle et de loisirs des enfants,
Il est donc nécessaire de tenir l’autre parent des éventuelles difficultés scolaires de l’enfant dans le but de trouver une solution dans l’intérêt de l’enfant. Cacher les difficultés de l’enfant, ne pourra qu’aggraver la situation.
Question 3 : Mon ex et moi ne sommes pas d’accord sur le fait que nos enfants utilisent certaines applications. Je peux saisir le Tribunal pour ça?
Réponse 2 :
L’exercice en commun de l’autorité parentale implique que les parents doivent, jusqu’à la majorité des enfants :
- prendre ensemble les décisions importantes concernant la santé, l’orientation scolaire, et l’éducation religieuse éventuelle,
- s’informer réciproquement, dans le souci d’une indispensable communication, sur l’organisation de la vie scolaire, médicale, sportive, culturelle et de loisirs des enfants,
Lorsque les parents sont séparés, ils doivent donc prendre ensemble les décisions importantes concernant les enfants :
- choix d’orientation scolaire,
- éducation religieuse,
- décisions relatives à la santé de l’enfant,
- choix des activités extra-scolaires…
Certains actes usuels de l’autorité parentale ne nécessitent pas une autorisation préalable de l’autre parent. Ils sont réputés être accomplis d’un commun accord, jusqu’à preuve contraire.
Qu’il s’agisse d’un acte usuel ou non de l’autorité parentale, en cas de désaccord des parents, il appartient au parent le plus diligent de saisir le juge aux affaires familiales qui tranchera le différend en fonction de ce qu’il estime être l’intérêt de l’enfant.
L’article 373-2-8 du code civil prévoit en effet que le juge peut être saisi par l’un des parents à l’effet de statuer sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale.
Le juge peut alors proposer une médiation aux parents (article 373-2-10 du code civil) ou ordonner une enquête sociale (article 373-2-12 du code civil).
Conclusion
En fin de compte, il est important que les parents se souviennent de l’intérêt supérieur de leur enfant.
Ils doivent mettre leurs problèmes de côté lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concernant l’éducation et la scolarité.
Le conflit conjugal et conflit parental doivent être mis au second plan dans l’intérêt des enfants.
Dans le cas du divorce, ce dernier peut être un processus douloureux qui provoque des tensions entre les anciens couples.
Mais lorsqu’il s’agit de l’avenir de votre enfant, les parents doivent s’assurer qu’ils travaillent ensemble en harmonie.
Ce faisant, votre enfant bénéficiera du meilleur résultat possible.
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