“L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail.”
Michèle Mailhot
L’écrivain public exerce un des plus anciens métiers du monde qui connut son âge d'or du moyen âge au XIXe siècle.
Il apporte son aide à tous ceux qui ne se sentent pas capables de rédiger des courriers, textes ou demandes écrites diverses.
Les services d’aide à l’écriture auprès des particuliers demeurent au cœur du métier, mais le champ d’activité de l’écrivain public s’est élargi en raison de l’extension de sa clientèle de professionnels, d’où une évolution du métier vers la notion de prestataire et conseil en écriture.
L'écrivain public facilite aussi la communication écrite avec l'Administration : Sécurité sociale, allocation familiale, dossier médical, services des impôts, du permis de conduire...
HISTOIRE DE L’ÉCRIVAIN PUBLIC
Les scribes de l'Égypte antique, les druides gaulois, les moines bénédictins, les clercs du Moyen Âge sont des ancêtres des écrivains publics dans un monde où l’écriture était au service des pouvoirs politiques et religieux.
A partir du XIIIe siècle et jusqu'au XIXe siècle, l'accroissement de la population, le développement des villes, l'apparition de la bourgeoisie, l'essor du commerce, les débuts de l'administration rendent l'écriture indispensable alors même que la population demeure illettrée. Une tierce personne est nécessaire pour lire et rédiger les contrats ou chartes, établir les titres de propriété, envoyer les courriers, réaliser les inventaires…. C'est l'âge d'or des écrivains public. A partir de la fin du XIXe siècle, l'éducation fait reculer rapidement le nombre d'illettrés et la profession semble vouée à la disparition.